Les contes et leurs images poétiques ont donné son nom à la compagnie, Ils sont aujourd’hui le ciment de ce spectacle qui s’est construit en associant le texte, la chorégraphie, la
vidéo, les images de synthèse et la musique électronique.
“La Légende de la femme squelette” est un ancien conte inuit que Nadia Vadori a très librement adapté. Elle s’est intéressée à la part trans-générationnelle du secret qu’il contient
et l’a reliée à des thématiques contemporaines. Elle s’est inspirée également de plusieurs autres sources, contes, petites histoires de Tim Burton, mythe d’Ophélie...
Le conte de la femme squelette sert alors d’infrastructure narrative. Son déroulement est traversé à plusieurs reprises par l’irruption d’histoires et de personnages satellites qui
portent en eux les symptômes du non-dit lié à cette légende.
Dans cette constellation fantastique et humoristique de personnages décalés, poétiques ou perdus, un personnage (interprété par Daniel Berlioux) est différent des autres. Il nous
livre une danse étrange ou schizophrène ou tendre, raconte son histoire, celle de la femme squelette...
On ne sait pas s’il est vivant ou mort, en chair ou en esprit. Témoin de plusieurs âges, il a connu la femme squelette quand elle était une enfant, avant qu’elle ne soit jetée de la
falaise, il y a une éternité de cela...