La pièce écrite par René Zahnd retrace le destin fascinant d’Annemarie Schwarzenbach (1908-1942), dont on célèbre le centenaire de sa naissance. Véritable icône d’une génération
dorée engagée dans un combat sans merci contre la montée du fascisme dans les années trente, cette femme hors du commun a été à la fois poétesse, écrivain, reporter, photographe,
archéologue, voyageuse au long cours. Sa vie tourmentée aura été une suite de combats exemplaires pour défendre la liberté de presse et d’expression, pour affirmer son
homosexualité, pour tenter de se libérer de la drogue et de toutes les formes de dépendance en général. L’ironie du sort voudra que cette femme exceptionnelle meure des suites d’une
banale chute à vélo, à Sils en Engadine.
Quatre cousins se retrouvent dans le chalet où ils passaient les vacances de leur enfance et de leur adolescence. Ces jeunes adultes réunis pour un week-end impromptu confrontent
leurs récents choix de vie (ou leurs «non-choix»), replongent dans leurs jeux d’autrefois… L’irruption d’une jeune femme, découverte inanimée dans la neige, déclenchera un véritable
cataclysme parmi eux, les obligeant à quitter les masques qu’ils ont empruntés consciemment ou non.
On y va, on y va... c'est vite dit ! Munis de trois fois rien, ils ont décidé d'aller voir si l'ailleurs était meilleur que l'ici. Car l'important, c'est d'être du bon côté.
D'accord... mais à quoi reconnaît-on le bon côté, pardi, quand on se heurte à une frontière et qu'on est... personne ?!
Un homme est là pour raconter une histoire, dans les ruines d’un bâtiment autrefois somptueux, un palais abandonné aux humeurs des vents, des pluies et autres rôdeurs.
Mokhor porte le souvenir de grandes fréquentations épiques, de Gilgamesh au Mahabharata.